Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 16-03-10

Ultimo aggiornamento: 30-03-10

 

Commenti: 92 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite de "Little moment", préalablement intitulé "Miki's Moments"... Kaori est de retour à la maison, Ryo s'est déclaré... Mais ils n'étaient pas les seuls à avoir souffert de cette histoire. Est-ce que la relation Falcon/Miki survivra au mensonge ? Et comment progresse celle du nouveau couple City Hunter ? Quand à Mick... Allez savoir comment ce qui c'est passé avec Kaori a pu changer sa vie.

 

Disclaimer: Les personnages de "Tender Moments" préalablement intitulé "Miki's moment" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Moments 2 : Tender Moments

 

Capitolo 3 :: Des remords solitaires

Pubblicato: 18-03-10 - Ultimo aggiornamento: 18-03-10

Commenti: Commentaires ?... hmm... commentaires... Ben non, j'ai rien à dire... Bon d'accord : Voici les explications de Miki sur son passé, bien que vous ne trouverez ici aucun dialogue.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Debout derrière son comptoir, la jeune femme ne savait que faire. Elle avait ré-ouvert son café la veille, mais après deux mois de fermeture, les clients ne se bousculaient pas à sa porte. Deux mois... Deux mois déjà depuis que Ryo et Falcon étaient allés faire leur mission à Okinawa. Deux mois depuis qu'elle avait décidé de prendre ses problèmes en main. Un mois et demi depuis qu'elle l'avait fait, et qu'elle avait lamentablement échoué à se débarrasser de son passé. Un mois et demi depuis que Kaori avait servi de bouc-émissaire aux hommes qui en avait après elle... Une semaine et demie depuis qu'elle avait tout avoué à son mari. Une semaine et demie depuis que Kaori s'était réveillée de son coma. Deux jours que sa meilleure amie avait pu rentrer chez elle, une journée qu'elle avait ré-ouvert son café. Ne faisant pas vraiment attention à ce qui se passait autour d'elle vu que personne ne mettait les pieds dans son lieu de travail, Miki se perdit dans ses pensées.  

 

Jamais auparavant elle n'avait fait attention au temps. Le temps qui passe, le temps qui semble comme figé, le temps qui part sans qu'on puisse le rattraper. Pourtant aujourd'hui, elle pensait à tout en notant le temps dans sa tête. Le temps qui tournait toujours autour de sa meilleure amie. La tenancière trouvait cela étrange, avant, elle vivait au jour le jour. Il avait fallu que Kaori tombe dans le coma puis qu'elle se réveille pour que toutes ses pensées changent leurs cours. Ou étais-ce dû au fait que bien que cela fasse deux jours que Kaori était de nouveau dans l'appartement de City Hunter, une journée qu'elle ait ré-ouvert son café, cela faisait une semaine qu'elle n'avait pas vu son propre mari ? Miki ne le savait pas. Tout ce qu'elle était capable de se dire en ce moment c'est que la vie était étrange parfois. Le fait que sa vie de couple tourne en même temps que la vie de Kaori par exemple... Au même moment... Ou y faisait-elle plus particulièrement attention car elle n'avait toujours pas revu ou parlé avec sa meilleure amie ?... Kaori, Kaori qu'elle n'avait pas revue depuis que les ambulanciers l'avait sortie de cette usine désaffectée. Kaori dont elle n'avait pas ré-entendue la voix depuis une éternité. Sa meilleure amie, son seul soutient... Son meilleur soutient. Kaori qui avait gardé le silence jusqu'à la fin alors qu'elle avait tout découvert, et qui pourtant était venue à sa rescousse...  

 

Mais Miki n'osait pas appeler à l'appartement, ou y aller d'ailleurs... Elle ne savait pas comment faire face à sa meilleure amie. Elle ne savait pas comment affronter le regard de Ryo... Ryo... Ryo qui lui aussi savait tout mais qui avait gardé le silence. Ryo qui avait sûrement dû le faire par égard pour sa partenaire qui n'avait rien dit. Ryo qui devait s'être retenu pour ne pas s'en prendre à elle par égard pour son mari... Ryo qui avait vu la femme qu'il aimait dans cet état alors que cela aurait dû être elle... Elle n’osait pas faire face à ce Ryo là. Pourquoi pensait-elle à ces deux là ? Il y avait tellement de chose qui tournaient dans sa tête en ce moment, pourquoi était-ce toujours City Hunter qui refaisait surface dans ses pensées ? La jeune femme attrapa un torchon pour nettoyer une fois de plus son comptoir. Elle n'en avait pas besoin, vu qu'aucun client venait, mais il fallait qu'elle s'occupe les mains, à défaut de ne pouvoir s'occuper l'esprit.  

 

En temps ordinaire, elle aurait appelé sa meilleure amie, ou aurait attendu que celle-ci fasse un détour par le café pour lui en parler, pour lui demander conseil. Étrange d'ailleurs. Kaori était célibataire, et Miki savait qu'elle n'avait jamais connu d'homme, et pourtant, dès qu'elle avait un problème, que ce soit en général ou concernant son couple, elle se tournait automatiquement vers la moitié féminine de City Hunter pour y trouver conseil. Mais elle ne pouvait pas faire cela maintenant. Et qui pouvait savoir ? Si cela se trouvait, jamais elle ne pourrait le refaire à nouveau. Qui pouvait dire si Kaori lui adresserait à nouveau la parole ? Elle ne le savait pas. Sa meilleure amie avait été pendue et poignardée par sa faute, pour avoir voulu venir à son secours. Parce qu'elle s'était crue plus forte que les autres et avait voulu se débrouiller seule, mais il s’était avéré qu’elle en était incapable... Qui pouvait lui donner des réponses ? Une chose était sûr en tout cas, elle était certaine que si cela ne tenait qu'à Ryo Saeba, Kaori ne l'approcherait plus. Pas seule en tout cas. Mais elle savait aussi que Ryo ne l'approcherait pas non plus. Il allait falloir du temps avant qu'il oublie... Non. Avant qu'il pardonne ce qui s'était produit par sa faute. Miki le savait, et en sens, elle le comprenait parfaitement sur ce point là. Mais elle ne savait plus quoi faire, seule dans son café. Personne, PERSONNE, n'était venu depuis deux jours qu'elle avait ré-ouvert ses portes. Même pas l'un des membres de la bande. S’était-elle trompée ? Ryo avait-il tout dévoilé à leurs amis ?... Non, le nettoyeur n'était pas comme cela... Et ils n'avaient pas besoin de savoir son passé à elle pour comprendre qu'elle était responsable de ce qui était arrivé à leur amie. Après tout, le fait qu'elle n'ait pas une seule fois mis les pieds dans l'hôpital pour se recueillir au chevet de sa meilleure amie parlait pour elle. Elle était coupable.  

 

Miki le savait, mais elle aurait aimé avoir une épaule sur laquelle s'épancher. Mais elle savait aussi qu'elle ne devait pas trop espérer. Si elle se trouvait actuellement dans les chaussures de Kaori, elle n'était pas sûre d'être capable de se pardonner. Que devait-elle faire ? Elle ne savait pas. D'un côté, il y avait Kaori, de l'autre, Falcon. Et dans les deux cas, elle ne savait ce qu'elle pouvait faire pour rectifier les choses. Que pouvait-elle faire ? Ce n'est pas comme si elle avait la possibilité de remonter le temps pour tout changer. Mais en même temps, elle ne pouvait rien faire si les deux personnes concernées ne lui adressaient plus la parole. Miki secoua la tête en faisant le tour du comptoir pour s'asseoir sur l'un des tabourets. Non, elle n'avait pas le droit de penser de cette façon. Tout était de sa faute. Elle ne pouvait pas changer son passé, mais elle aurait dû dire la vérité la concernant à Falcon depuis longtemps déjà. Elle aurait dû lui dire avant même de lui demander de l'épouser? Dès l'instant où elle l'avait retrouvé. Si elle avait fait cela à l'époque, jamais ils n’en seraient arrivés là.  

 

Elle avait tout dit à Falcon. Elle lui avait tout avoué. Ils avaient eu une longue discussion, puis il était parti... Non, pas une discussion. Pour avoir une discussion, il fallait avoir un dialogue, cela n'avait pas été le cas ici. Elle avait parlé. Après que Falcon lui ait demandé si les hommes qui s'en étaient pris à Kaori en avaient en fait après elle, après qu'elle lui ait répondu que oui, son mari avait gardé le silence... Dans ce silence oppressant, elle avait entendu sa propre voix commencer ses explications. Et son mari n'avait pas prononcé un seul mot. Si elle n'avait pas eu les yeux posés sur lui, jamais elle n'aurait pu savoir qu'il était toujours dans la pièce avec elle. Mais il était bien là, à l'écouter... En silence... Pourtant, elle aurait voulu qu'il la coupe, qu'il lui pose des questions, mais rien, il s'était juste tenu debout en face d'elle, sans un mot. Et Miki avait pu entrevoir ce qu'elle lui avait fait subir le mois passé, à ne rien lui dire. Mais elle avait continué sur sa lancée, comme si une fois partie, elle ne pouvait plus arrêter le flot de paroles qui sortait de sa bouche.  

 

Un instant, elle avait hésité à tout lui dire. Il y a des choses qu'elle aurait préféré continuer à lui cacher. Mais elle s'était forcée, elle le devait à son mari, et surtout, elle le devait à sa meilleure amie. Et puis, Falcon aurait très bien pu le découvrir par la suite. Après tout, il suffisait qu'il pose des questions à Ryo pour tout savoir, le nettoyeur le lui aurait dit si le géant lui avait demandé directement. Il lui en voulait assez pour le faire, et avait trop de respect pour Umibozu pour lui mentir. Mais Miki avait puisé le courage en elle-même pour que son mari apprenne toute la vérité de sa bouche à elle. S'il était capable de lui pardonner de lui avoir caché son passé aussi longtemps, jamais il ne lui pardonnerait de lui mentir alors qu'elle faisait ses révélations... S’il était capable de lui pardonner étant la question primordiale à ce moment là. Question qui n'avait toujours pas trouvé de réponse.  

 

Miki se souvenait de chacune de ses paroles, de chacun des silences qui lui avait répondu. Elle lui avait tout dit. Elle avait commencé par ces hommes. Ceux-là même qui les avaient séquestrées et dont l'Ange de la mort avait sûrement réglé le compte. Elle lui avait expliqué que ces hommes faisaient en quelque sorte partie d'une organisation terroriste du milieu. Umibozu s'était tu. Elle lui avait raconté comment elle les avait rencontrés, comment elle en était venue à être en quelque sorte un membre freelance de cette organisation, son mari s’était tu. Face à ces silences, elle avait tout repris depuis le départ.  

 

Elle lui avait dit ce qu’elle avait fait après qu’il soit sorti de sa vie. Elle lui avait enfin avoué que jamais elle n’avait fait ce qu’il voulait la voir faire. Que jamais elle n’avait quitté sa vie de mercenaire. Elle lui avait raconté être retournée sur les champs de bataille après être sortie de l’aéroport ce jour là. Son mari avait gardé le silence. Elle lui avait parlé de ce qu’elle avait fait une fois les batailles terminées. Comment de mercenaire, elle était entrée dans le milieu. Il n’avait pas soufflé un mot. Elle lui avait parlé des contrats qu’elle avait exécutés en tant que tueur à gages. Elle ne lui avait rien caché, elle n’avait pas cherché à enjoliver ce dont elle parlait. Elle lui avait juste raconté la vérité. Elle lui avait avoué avoir tué ceux qu’on lui demandait de tuer, en se moquant de quel côté ils se trouvaient, se fichant bien de si c’était des gens bien ou pas, tant qu’on lui payait ses contrats. Il n’avait pas soufflé un mot... Elle lui avait raconté qu’une fois sur le sol américain, elle avait été contactée par ce groupe de terroriste. Comment elle avait accepté de faire parti du groupe, du moment qu’on la laissait rester à son compte. Elle était donc restée freelance, jamais totalement associée au reste du groupe... Finalement, elle lui avait avoué que c’est en suivant un contrat posé sur la tête d’un ambassadeur américain en voyage sur le sol japonais qu’elle avait pu retrouver sa trace. Umibozu avait légèrement bougé mais avait continué à garder son silence. Elle lui avait avoué qu’en le retrouvant, elle avait coupé tout contact avec les autres membres du groupe, leur signifiant qu’elle quittait le milieu. Elle avait tout dit, n’avait rien gardé pour elle, puis elle s’était tue.  

 

Le silence qui avait suivi avait duré quelques minutes. Puis, Falcon avait parlé, enfin.  

 

- Tu n’as rien d’autre à dire ?  

 

Elle avait secoué la tête. Non, elle n’avait rien d’autre à dire. La suite, il la connaissait. Il avait fait le tour du comptoir avant de se diriger toujours sans un mot vers la porte.  

 

- Umi ?  

 

Il ne s’était pas retourné, ne lui avait pas répondu, rien... Il avait juste continué son chemin, en silence et était sorti du café, sans un mot... Il n’avait même pas claqué la porte derrière lui. Non... Il s’était contenté de sortir et de refermer la porte silencieusement. Cela c’était passé le jour même du réveil de sa meilleure amie.  

 

Et maintenant, cela faisait plus d'une semaine qu'elle n'avait eu aucune nouvelle de la part de son mari. La tenancière posa sa tête sur ses mains sur le comptoir du café et laissa ses larmes s'écouler en silence. Elle n'entendit pas la porte s'ouvrir, pas plus qu'elle ne fit attention au tintement de clochette annonçant l'entrée d'un client en ce lieu. Elle n'entendit pas les pas qui résonnaient doucement sur le sol carrelé de son magasin. Non... Elle ne réagit qu'au moment où des bras vinrent faire le tour de sa poitrine pour la serrer contre un autre corps.  

 

- Chut... Je sais Miki... Je suis là... Tout va bien... Tout va s'arranger, je te le promets.  

 

La jeune femme éclata en sanglot avant de se retourner sur elle-même et de se jeter dans ses bras. Dieu, elle avait tellement eu peur de ne plus sentir ces bras là l'encercler. Elle avait eu tellement peur de ne plus jamais pouvoir ressentir cette aura autour d'elle. Elle ne prononça pas un mot, ne posant aucune question sur sa présence en ces lieux, comme si cela était logique d'avoir cette personne à ses côtés... A nouveau. 

 


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